Le projet en bref
Objectif visé : Le projet vise à contribuer à la défense du droit humain à l’eau et à l’augmentation du nombre de communautés ayant accès à des réseaux d’approvisionnement en eau potable dans les régions de Boyacá, Cundinamarca, Caldas, Valle-del-Cauca et Meta.ODD concernés : Eau propre et assainissement (6), Villes et communautés durables (11), Mesures relatives à la lutte contre les changements climatiques (13), Vie Terrestre (15).
Région d’intervention : Colombie - régions de Boyacá (Tasco), Cundinamarca (zone rurale de Ciudad Bolívar), Caldas (réserve indigène Embera-Chamí), Valle del Cauca (Buenaventura), Meta (sous-région de l’Ariari).
Bénéficiaires : Directs : 21.140 personnes dans les 5 zones d’intervention. Indirects : 359.656 personnes ont accès à l’eau grâce à des aqueducs communautaires dans les 5 zones d’intervention du projet.
Durée du projet : 3 ans
Montant : 384'605 CHF
Le projet soutenu par emp’ACT se concentre sur la promotion et la défense du droit humain à l’eau et sur l’augmentation des populations ayant accès à des réseaux d’approvisionnement en eau dans 5 zones d’intervention : les régions de Boyacá, Cundinamarca, Caldas, Valle-del-Cauca et Meta.
Le projet a pour objectif la reconnaissance des aqueducs communautaires par les institutions publiques, ainsi que le renforcement des capacités de la communauté pour le suivi et contrôle de l’eau sur leurs territoires à travers la mise en place de technologies durables et de nouveaux paramètres techniques pour mesurer la qualité et la pollution de l’eau. Ce suivi permettra de collecter des données et des preuves concrètes sur l’état de l’eau afin de mener des actions de plaidoyer pour le respect des droits à l’eau et à la santé.
Le projet facilitera également le soutien juridique et l’accompagnement des communautés locales dans leurs démarches auprès des institutions de protection.
Le projet a pour objectif la reconnaissance des aqueducs communautaires par les institutions publiques, ainsi que le renforcement des capacités de la communauté pour le suivi et contrôle de l’eau sur leurs territoires à travers la mise en place de technologies durables et de nouveaux paramètres techniques pour mesurer la qualité et la pollution de l’eau. Ce suivi permettra de collecter des données et des preuves concrètes sur l’état de l’eau afin de mener des actions de plaidoyer pour le respect des droits à l’eau et à la santé.
Le projet facilitera également le soutien juridique et l’accompagnement des communautés locales dans leurs démarches auprès des institutions de protection.
La Colombie est l’un des pays les plus riches au monde en termes de biodiversité et de ressources hydriques. Cependant, le pays rencontre deux problématiques principales autour de l’eau. Les sources sont menacées par la pollution provenant de l’extraction de minéraux et d’hydrocarbures, ainsi que par l’agriculture intensive et la déforestation. D’autre part, la distribution de l’eau est très inégale dans les différentes régions du pays, ce qui fait que près de la moitié des habitants des zones rurales (soit plus de 9 millions de personnes) n’ont pas accès à un eau potable de qualité.
Dans un contexte de crise environnementale, l’accès à l’eau ne peux plus se limiter aux seules personnes pouvant payer ce service. Le projet défend ainsi le droit humain à l’eau potable. Il vise à renforcer et légitimer les systèmes d’approvisionnement en eau potable appelés « aqueducs communautaires », traditionnellement réalisés et gérés par des associations communautaires.
Le projet vise à la reconnaissance par les institutions publiques des aqueducs communautaires en tant qu’acteurs privilégiés et légitimes de la gestion de l’eau potable en milieu rural. Il vise également à l’acquisition de nouveaux savoirs et au renforcement de moyens techniques de gestion et de contrôle afin de garantir une gestion de l’eau par les communautés locales compatible avec les enjeux actuels, notamment en ce qui concerne la détection précoce des pollutions nocives à la santé humaine.
Dans un contexte de crise environnementale, l’accès à l’eau ne peux plus se limiter aux seules personnes pouvant payer ce service. Le projet défend ainsi le droit humain à l’eau potable. Il vise à renforcer et légitimer les systèmes d’approvisionnement en eau potable appelés « aqueducs communautaires », traditionnellement réalisés et gérés par des associations communautaires.
Le projet vise à la reconnaissance par les institutions publiques des aqueducs communautaires en tant qu’acteurs privilégiés et légitimes de la gestion de l’eau potable en milieu rural. Il vise également à l’acquisition de nouveaux savoirs et au renforcement de moyens techniques de gestion et de contrôle afin de garantir une gestion de l’eau par les communautés locales compatible avec les enjeux actuels, notamment en ce qui concerne la détection précoce des pollutions nocives à la santé humaine.
L’eau en danger
Grâce à sa situation géographique privilégiée et à la présence de la chaîne montagneuse des Andes, la Colombie possède une grande diversité biologique. Ses abondantes sources en eau permettent l'existence d'une multiplicité d'écosystèmes.Malgré sa richesse en ressources naturelles, le pays souffre de plusieurs problématiques au niveau social et sécuritaire. La prééminence d’un modèle économique basé sur l’extraction des ressources naturelles, notamment minières, au détriment du bien-être de la population civile et de l’environnement, favorise l’entretien d’un contexte de conflit armé (qui perdure malgré des accords de paix signés) et la violation récurrente des droits humains.
Depuis 2020, la pandémie de la Covid-19 a contribué à une augmentation des inégalités, de la pauvreté, ainsi qu’un renforcement de la violence. Le conflit armé demeure aujourd’hui une réalité omniprésente et vise aussi les défenseurs des droits humains, les leaders sociaux et les paysans. Avec des dizaines de leaders environnementaux assassinés durant les 5 derniers années, la Colombie reste l’un des pays les plus dangereux au monde pour les défenseurs de la nature.
Des milliers de bassins versants et de cours d’eau sont grièvement affectés par plus de 25 ans d’exploitation minière et énergétique, ainsi que par l’expansion de l’agro-industrie et des monocultures intensives. 205 tonnes de mercure et 918’670 tonnes de substances chimiques sont déversées dans les sols et dans les rivières chaque année. En outre, la distribution de l’eau est extrêmement inégale dans les différentes régions du pays. Plus de la moitié des habitants des zones rurales, n’ont pas accès à l’eau potable et plus de 13 millions de personnes n’ont pas accès aux services des eaux usées. 318 villes et villages sont susceptibles de présenter des problèmes de pénurie d’eau pendant les périodes sèches, ce qui affecte une population de plus de 11 millions d’habitants.
Face à ces enjeux, les communautés locales des différentes régions se sont organisées afin de prendre part à la gestion de l’eau et de l’environnement et à participer aux débats sur les problématiques environnementales afin de mener des actions d’incidence sur les politiques publiques. La société civile est un acteur clé dans la protection de l’environnement. Elle peut mettre en place des mécanismes pour affronter les effets de la déforestation, de l’exploitation minière illégale et des activités agricoles ou productives sur l’eau et l’environnement.
Participation des communautés : Renforcement de la gestion communautaire et environnementale de l’eau
En Colombie, 40% de l’eau fournie aux ménages ruraux provient de sources naturelles gérées par des communautés d’usagers. Ce modèle de gestion de l’eau - connu sous le nom d’ « aqueducs communautaires » - est mis en place par les habitants afin de leur garantir un accès à l’eau et remédier à l’absence de services publics.Les aqueducs communautaires permettent la protection et la préservation des écosystèmes et des sources d’eau dans leurs communautés. A travers ce système, les communautés mettent en place un suivi environnemental afin de garantir une utilisation durable de ressources. Cependant, ces aqueducs communautaires sont confrontés à des problématiques environnementales de plus en plus complexes et leur existence est mise en danger par le manque de reconnaissance de l’État et des institutions publiques.
Emp’ACT travaille en partenariat avec l’association ENDA Colombia depuis 2016 sur différents projets en lien avec la gestion communautaire de l’eau. Le projet précédent (2018-2021) a permis de : i) renforcer les capacités techniques des populations bénéficiaires pour la gestion et le monitoring de l’eau, ii) mettre en place des dispositifs biochimiques afin de connaître la qualité et le niveau de pollution de l’eau (présence de métaux lourds, organo-phosphates et organo-chlorés), et iii) former la communauté aux questions environnementales et au plaidoyer pour la reconnaissance de la gestion environnementale territoriale de l’eau.
- La reconnaissance des aqueducs communautaires par les institutions publiques
- Le renforcement du suivi et du monitoring par la communauté sur la qualité et la pollution de l’eau
- L’acquisition de connaissances techniques et scientifiques, et la mise en place d’outils et de paramètres de mesures adaptées aux défis climatiques et environnementaux
- L’accompagnement des organisations locales dans les actions de plaidoyer qui visent la reconnaissance/respect du droit à l’eau et à l’accès à l’eau potable
- La consolidation du soutien juridique et l’accompagnement des organisations locales dans leurs démarches auprès des institutions de protection.

Notre partenaire local : ENDA COLOMBIA

ENDA Colombia (Asociación Sostenibilidad, Equidad y Derechos Ambientales) est une ONG basée à Bogotá -Colombie, qui promeut le développement durable et contribue à l’amélioration de la qualité de vie des secteurs populaires urbains et des zones rurales depuis 1983. Elle soutient depuis plus de trente ans les populations défavorisées et s’engage activement pour la mise en œuvre de politiques publiques en faveur d’une gestion durable de l’environnement.
www.endacol.com
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