11.2017 – Les Objectifs du Millénaire pour le Développement ont permis d’atteindre globalement les objectifs proposés en termes de réduction de la pauvreté, d’accès à la santé et à l’éducation, notamment pour les filles. Dans ce sens, l’amélioration de l’accès des filles aux droits fondamentaux vise à réduire une brèche fondamentale pour atteindre la construction des rapports plus égalitaires entre les femmes et les hommes. Mais, est-ce suffisant ?
Sans doute pas. Il est frustrant de constater que, malgré toutes les avancées réalisées dans la direction des relations plus égalitaires entre femmes et hommes, des inégalités persistent dans les divers domaines qui concernent la sphère privée et la sphère publique, ici comme ailleurs.
En effet, nous pourrions avoir une tendance à penser qu’une certaine égalité est acquise dans les pays du Nord, mais les chiffres démontrent le contraire. Malgré les efforts pour la réduction de l’écart salarial entre femmes et hommes, les femmes gagnent en moyenne 15 % moins que les hommes dans les pays de l’OCDE. En Suisse cette différence est de 19,5 % pour le secteur privé et 16,6 % pour le secteur public. Cela représente un obstacle majeur, en partie expliqué par des facteurs structurels liés au niveau et au choix de formation, ou encore au travail à temps partiel surtout exercé par les femmes. Cependant, une grande partie de cet écart s’explique par les discriminations directes auxquelles les femmes sont victimes en raison de leur sexe. Ces discriminations dans l’accès aux revenus sont bien plus marquées dans les pays où nous intervenons, notamment en milieu rural.
Sous un autre angle, selon l’ONU, 70 % des femmes sont victimes de violences conjugales dans le monde. L’estimation mondiale concernant le viol est qu’une femme sur cinq sera victime de viol ou de tentative de viol au cours de sa vie. Pour une femme âgée entre 15 et 44 ans, le viol et la violence conjugale représentent un risque plus grand que le cancer, les accidents de la route, la guerre et le paludisme réunis.
En effet, nous pourrions avoir une tendance à penser qu’une certaine égalité est acquise dans les pays du Nord, mais les chiffres démontrent le contraire. Malgré les efforts pour la réduction de l’écart salarial entre femmes et hommes, les femmes gagnent en moyenne 15 % moins que les hommes dans les pays de l’OCDE. En Suisse cette différence est de 19,5 % pour le secteur privé et 16,6 % pour le secteur public. Cela représente un obstacle majeur, en partie expliqué par des facteurs structurels liés au niveau et au choix de formation, ou encore au travail à temps partiel surtout exercé par les femmes. Cependant, une grande partie de cet écart s’explique par les discriminations directes auxquelles les femmes sont victimes en raison de leur sexe. Ces discriminations dans l’accès aux revenus sont bien plus marquées dans les pays où nous intervenons, notamment en milieu rural.
Sous un autre angle, selon l’ONU, 70 % des femmes sont victimes de violences conjugales dans le monde. L’estimation mondiale concernant le viol est qu’une femme sur cinq sera victime de viol ou de tentative de viol au cours de sa vie. Pour une femme âgée entre 15 et 44 ans, le viol et la violence conjugale représentent un risque plus grand que le cancer, les accidents de la route, la guerre et le paludisme réunis.
Les politiques publiques menées pour éradiquer les violences contre les femmes ainsi que les inégalités de genre sont aujourd’hui, plus que jamais, d’actualité.
C’est pourquoi GeTM reste persuadée que l’égalité entre femmes et hommes conditionne les changements sociétaux et institutionnels propices à un développement durable, reposant sur l’égalité des droits, ainsi que des responsabilités et des opportunités pour chacune et chacun. Pour GeTM, la promotion de l’égalité nécessite d’accorder une attention particulière aux besoins et aux aspirations des femmes, des filles et des adolescentes, mais de travailler également sur les modèles de la masculinité. Par la promotion de l’égalité de genre, GeTM vise la construction de structures sociales et culturelles plus équitables.
Les pages suivantes illustrent, avec des exemples concrets, la promotion des droits et l’empowerment des femmes en Colombie, au Brésil et au Togo. Nous y soutenons aussi bien des groupements qui s’activent pour un accès à des revenus dignes que des mouvements qui militent pour la transformation des politiques publiques et pour une présence active dans les espaces de décision.
Maria Luiza Vasconcelos
Membre du Comité
C’est pourquoi GeTM reste persuadée que l’égalité entre femmes et hommes conditionne les changements sociétaux et institutionnels propices à un développement durable, reposant sur l’égalité des droits, ainsi que des responsabilités et des opportunités pour chacune et chacun. Pour GeTM, la promotion de l’égalité nécessite d’accorder une attention particulière aux besoins et aux aspirations des femmes, des filles et des adolescentes, mais de travailler également sur les modèles de la masculinité. Par la promotion de l’égalité de genre, GeTM vise la construction de structures sociales et culturelles plus équitables.
Les pages suivantes illustrent, avec des exemples concrets, la promotion des droits et l’empowerment des femmes en Colombie, au Brésil et au Togo. Nous y soutenons aussi bien des groupements qui s’activent pour un accès à des revenus dignes que des mouvements qui militent pour la transformation des politiques publiques et pour une présence active dans les espaces de décision.
Maria Luiza Vasconcelos
Membre du Comité